Crise céréalière Les producteurs de maïs européens veulent des « filets de sécurité »
Les producteurs de maïs européens estiment que « les outils de la Pac ne les protègent pas de la crise qui touche actuellement le secteur » et que « les derniers filets de sécurité ne sont pas activés à temps ». Ils demandent à la Commission européenne de réactiver les droits de douane ainsi qu'un « accès à tous les facteurs de production et de compétitivité ».
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Le constat des producteurs de maïs européens, réunis en conseil d'administration mardi 27 septembre, est sans appel : « le rendement moyen de l'UE est estimé à 6,84 t/ha est en deça de la moyenne quinquennale (6,9) et cache d'énormes disparités entre les pays, avec des situations parfois catastrophiques dans certaines zones en France ou en Roumanie par exemple ».
La CEPM (Confédération européenne de la production de maïs) constate par ailleurs que les prix sont « dictés par les offres à l'importation sur l'UE » et estime que la Commission européenne « aurait dû déclencher les droits à l'importation il y a quelques ours, quand le prix du maïs CAF Rotterdam était inférieur à 157 € ». Elle demande « à ce que ce dernier filet de sécurité soit activé à la prochaine occasion ».
Enfin, selon la CEPM, pour pallier ces difficultés, « il convient de s'appuyer sur tous les facteurs de production disponibles : l'innovation doit être renforcée que ce soit les biotechnologies, l'irrigation ou les produits phytosanitaires. La gestion des risques doit aussi être au coeur des dispositifs à construire ».
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